mercredi 30 mars 2011

Divers

Le gouvernement français se félicite d'un déficit supérieur à 7% en 2010, presque 150 milliards d'euros. Même si de plus en plus de voix s'élèvent contre les prévisions optimistes des prochaines années, l'objectif officiel reste une réduction énorme du déficit, à moins de 3 % en 2013.

Les banques espagnoles vont toujours aussi mal, avec des refinancements et des fusions qui n'arrangent rien. Elles ont encore été dégradées, et il semble que cela ne soit pas prêt de s'arrêter, vu l'état du marché immobilier et du chômage espagnols.

Le Brésil veut aider le Portugal, un joli pied de nez à leur passé, après que la Chine a dit la même chose. Le Portugal n'a jamais été aussi important dans les médias que maintenant, maigre consolation. Mais il semble que ces marques de soutien ne soient pires que la crise, car elles ne permettront pas à l'euro de revenir à un niveau plus raisonnable.

L'euro, enfin, continue sa folle aventure à plus de 1,4 dollar. Les anticipations de hausse des taux par la BCE en avril continuent de soutenir l'euro, comme si le Portugal n'était pas si important au final. Ce qui est hélas vrai dans l'économie européenne. Attendons donc le tour de l'Espagne.

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