lundi 14 février 2011

Un doublement du FESF : c'est fait

Il suffisait de le demander, et voilà la réponse : le FESF verra sa taille doublée, de 225 milliards effectifs à 500 milliards. Evidemment, l'Allemagne veut assortir ce chèque en blanc à des conditions de discipline budgétaire pour les pays en difficulté, mais l'illusion ne fonctionne qu'en Allemagne, et encore. Demander à un pays en proie à une crise de sa dette publique de créer une récession est une idée tout à fait contre-productive, et dont les limites se voient déjà en Grèce ou au Portugal, et même en Italie, qui a adopté une cure d'austérité qui devrait éteindre son début de croissance. Mais puisque la dévaluation n'est pas à l'ordre du jour, il reste le FESF pour venir financer les déficits publics européens, avant que la BCE ne s'y mette aussi, quand l'incendie se propagera vraiment.

De son côté, M. Trichet a rappelé son inflexibilité sur l'inflation, menaçant d'une hausse de taux tout dérapage des prix trop important. Espérons que ce ne soient que des mots, puisque ce serait la meilleure façon de rendre encore plus insoutenable la dette publique en Europe...

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