dimanche 6 novembre 2011

Un G20 pour rien

Le G20, l'occasion pour faire le point sur le monde entre toutes les grandes puissances, n'a été le siège que de quelques joutes d'arrière-garde, le référendum de la Grèce tout d'abord et l'implication du FMI sur la dette italienne ensuite. Que dire de l'idée grecque d'un référendum, soi-disant parce qu'ils ne veulent pas rembourser leurs dettes. Puisqu'ils ne la rembourseront pas, à quoi bon faire un référendum ? Pour l'instant, 50% ont été annulés, c'est un bon début. Encore un effort, ou un peu d'inflation, et la dette grecque ne sera jamais réellement remboursée. Côté italien, même si Berlusconi veut éviter le recours au FMI, celui-ci sera inévitable, tout comme l'intervention du FESF, pour contenir l'incendie italien et aussi espagnol. L'Espagne, d'ailleurs, ne fait pas parler d'elle en ce moment mais risque de le faire très bientôt, quand son système bancaire à bout de souffle et criblé d'emprunts immobiliers toxiques aura besoin d'un vaste effort de recapitalisation. Ajoutons à cela l'endettement des régions espagnoles, et apparaît un vaste problème espagnol à venir. La question finale est donc : qui, de l'Espagne ou l'Italie, va amener l'effondrement de l'euro, planche de salut pour les pays latins ? Peut-être la France, finalement...

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