dimanche 11 septembre 2011

La BCE se latinise

Après la démission du chef économiste allemand de la BCE, le doute n'est plus permis : la BCE se latinise. Sous cette sentence se cache une autre conception du rôle de la monnaie, celle d'un adaptateur de compétitivité sur la scène internationale, plutôt qu'un étalon stable des prix comme les allemands l'envisagent. Cette vision latiniste laisse bien sûr place à la dévaluation, à l'inflation, mais aussi à un retour à la compétitivité, au désendettement rapide et simple, et surtout à un rééquilibrage entre épargne et consommation.

Pendant ce temps, les marchés financiers continuent de s'inquiéter des dettes publiques européennes, et par ricochet des banques. Le plus étonnant reste cependant la stabilité de l'euro, qui devrait s'effondrer sous la probabilité d'une récession en Europe et donc d'une baisse des taux d'intérêts par la BCE ainsi que d'une monétisation des dettes publiques et donc d'une perte de valeur de l'euro. A moins que le dollar et les autres monnaies ne fassent encore plus peur...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire